Mon approche de la médiumnité

Fleur Soins Alternatifs
Mon approche de la médiumnité

Est-il encore nécessaire de donner une définition de la médiumnité ? 

Je pense que chacun sait qu’un médium est un intermédiaire entre le monde des vivants et l’esprit des personnes décédées.  Il sert de canal pour permettre une  «communication».

Tout être humain possède en lui cette faculté qui bien souvent lui fait peur. Il suffit de vouloir et d’accepter de travailler ce don que j’appelle un cadeau que la vie a mis entre nos mains.

Mon intérêt grandissant pour la médiumnité m’a amenée à consulter une médium. Auparavant elle exerçait une profession médicale. Elle a suivi de nombreuses formations qui lui ont donné une grande sensibilité.

Etonnamment à la fin de notre première entrevue, je ne sais pourquoi, je lui ai  posé une question la concernant. Cela l’a laissée sans voix car je faisais allusion à une décision qu’ elle avait pris la veille et dont seul son mari était au courant. Par la suite, elle m’a fait accepter et ne pas craindre les messages que je recevais.

J’ai donc décidé de continuer  sur la voie de l’aide aux personnes en  pratiquant le magnétisme grâce au don légué par mon père. Par la suite la Vie a mis sur ma route des personnes magnifiques avec qui j’ai appris le Reiki (Carolyne Moullet) et  la lithothérapie (Ghislaine Pasquier).

Le don de guérisseuse m’a été donné par une personne rencontrée fortuitement sur une plage de Tunisie et qui vit à Lausanne... il n’y a pas de hasard ! Marie-Agnès Prévost.  Je la nomme Marie-Ange car pour moi c’est un ange tombé du ciel qui l’a amenée dans ma vie et c’est peu dire. Cette infirmière de profession, passionnée de parachutisme, est une miraculée. Elle effectuait le saut de l’ange lorsque son parachute s’est mis en torche. Elle a fait une chute vertigineuse terminant sa course en se fracassant sur un engin de chantier. Polytraumatisée, ses anges gardiens l’ont protégée et soutenue dans sa guérison et depuis ce moment-là elle communique avec les « esprits » des personnes décédées et a un pouvoir de guérisseuse très perspicace.

Merci à elle de me l’avoir transmis, même si comme elle dit ce n’est pas un cadeau car posséder un don entraîne aussi des obligations et des charges émotionnelles conséquentes.

Une fois encore la magie des rencontres a mis sur ma route la personne qui me guiderait dans ce qui,  bien malgré moi, se mettait en place et ne demandait que mon acceptation. Ce jour-là, mon père aurait eu 100 ans. Je marchais dans la rue tout en pensant très fort à lui et en lui demandant : « Que se passe-t-il ? Que veux-tu ? Fais-moi un signe si je dois comprendre une chose nouvelle dans ma vie ». Je m’assieds dans un restaurant  et  tombe sur une annonce pour des cours de médiumnité. Voilà le signe ! Ni une ni deux je téléphone et la personne qui donne ces cours n’est autre que la pétillante Moniq Clerc. Nous sommes jeudi et ses cours commencent le samedi….

L’apprentissage de la médiumnité s’est fait dans un esprit de bonne humeur, de simplicité, sans prise de tête. Bien sûr, nous avons tous et toutes vécus des moments très difficiles et émouvants. Nous sommes à maintes fois passés du rire aux larmes. Moniq est une personne pleine de bonheur et de bonne humeur qui enseigne avec un grand sens de l’autre. Je l’en remercie encore vivement aujourd’hui.

La confirmation de mon travail  est due également au célèbre médecin amérindien Don Marcellino. Avec lui, j’ai parcouru les arcanes de la médiumnité d’une façon simple et oh combien efficace ! Les jours de séminaire qui se déroulent dans le silence le plus total étaient une remise en question de tous les instants. Savoir être totalement en connexion avec soi, à l’intérieur de soi  et seul face à soi.-même. Ce qui paraît simple peut devenir une véritable épreuve, voire une étape très importante à franchir. Les messages étaient perçus avec limpidité. J’ai aussi appris une chose en sa compagnie ; la médiumnité n’étant pas une science, pour lui,  aucun diplôme ne devrait couronner des cours. Que ce soit 6 mois, 1 an ou 4 ans, seul le travail et l’investissement personnel donnent ou non la capacité de pratiquer la médiumnité.

J’ai choisi de pratiquer une médiumnité curative car c’est le complément idéal de mon travail de guérisseuse. Pour cela il faut être attentif aux signes, aux messages qui peuvent aussi bien être auditifs, olfactifs que visuels. Pour être percutante et réceptive en médiumnité, il est important de savoir lâcher prise, de se positionner avec humilité, de se placer dans une écoute active et pratiquer quotidiennement la méditation.

L’exercice de la médiumnité, implique quelques règles essentielles de base à observer si l’on veut être en connexion dans les meilleures conditions et sans danger pour notre mental :

  • Etre en non-stress. La médiumnité étant un état méditatif, il est primordial de faire le vide dans sa tête.
  • Habituer l’esprit, le mental à accepter de me lâcher, de donner la liberté. (l’esprit n’a pas  l’habitude de lâcher).
  • Demander toujours une protection de son ange gardien ou d’un être cher décédé.
  • Faire une longue relaxation par de grandes respirations amène à l’état alpha.

Lorsqu’un consultant vient chez moi pour des douleurs physiques ou d’origine psychologique, après un instant d’échange, je « sens » les problèmes de la personne. En général, ses propres douleurs sont répercutées dans mon corps comme les signaux réfléchissants de la maladie ou du mal à dire ! Si la personne est réceptive et que je la sens ouverte à la médiumnité, je travaille en canal de transmission mais cela uniquement avec son accord.

J’ai reçu récemment une personne dont le père est  décédé il y a plusieurs années. L’esprit de son père me donnait le sentiment de ne pas pouvoir attendre que le travail commence. Dès le début de notre entretien, j’ai capté des messages pour son fils qui étaient vraiment de la première importance. J’ai transmis,  transmis, transmis et à la fin, mon consultant en larmes, a pardonné à son père, ses absences, sa violence verbale et sa lâcheté vis-à-vis de sa mère et de ses enfants. Ainsi  le fils a compris, qu’il devait se faire confiance. Qu’il ne répèterait pas les erreurs de son père et qu’il n’allait pas mettre son couple en péril  par fidélité familiale. L’histoire vécue avec son propre père ne serait pas l’histoire que lui vivra avec ses enfants. Le pardon accordé lui a ouvert les yeux sur ses propres valeurs. Quel bonheur de voir la personne qui s’en va sereine et rassurée.

En médiumnité, le  décodage des messages n’est pas facile. Ce qui parait parfois être une information complètement « bidon » ou « loufoque » est souvent due à une mauvaise interprétation. Il faut apprendre à aller au-delà de l’apparence ; chercher la signification d’une image, d’un son. La compréhension  des signes est un travail de longue haleine et ce n’est qu’avec l’expérience et la pratique  que l’on arrive à donner un sens au message reçu. Le « premier degré » n’est pas le fort des esprits ! Si comme cela m’est arrivé je perçois des éléphants, ça ne veut pas dire que la personne décédée souffrait d’embonpoint ou travaillait dans un cirque. Simplement dans le cas présent cette personne voulait me faire comprendre que le dernier voyage qu’il a effectué était en Afrique. Ainsi le consultant l’a reconnu tout de suite et avec certitude.

La séance de médiumnité suit un rythme bien précis, une structure mentale qui fait que l’on demande d’abord si :

  • Nous avons à faire à un homme ou une femme ?
  • Sa description physique-âge, taille-cheveux
  • Est-il de la famille ou une connaissance ?
  • Son état civil- célibataire, marié, divorcé, veuf, a-t-il des enfants ?
  • Au niveau du caractère, ressortir ses qualités mais aussi ses défauts
  • Son travail, intellectuel ou manuel ?
  • Où vivait-il, campagne, ville, mer, montagne ?
  • Maison ou appartement (brève description)
  • Son décès est-il dû à un accident ou à la maladie ?

Ces indications nous permettent ainsi de donner des précisions au consultant et de confirmer qui est le défunt qui désire entrer en contact  et transmettre un message.
Parfois les gens qui arrivent en consultation sont des personnes souriantes, gaies, enjouées. Elles viennent  en apparence chez moi pour un  « petit» souci physique. Soudain, je sens  une demande de connexion avec un message à transmettre qui lorsqu’il débute fait couler les larmes du patient. Nous arrivons enfin au cœur du problème qui a souvent mis des années à faire surface. Pour moi les personnes suicidées ou mortes de mort violente (accident de voiture, noyade) sont celles qui ont vraiment le plus besoin de rassurer la famille, d’expliquer leur geste, de mettre des mots sur un mal être qu’elles n’ont jamais pu exprimer de leur vivant. L’échange est très émouvant, vraiment prenant ; il m’arrive à moi aussi d’avoir les larmes qui coulent, spécialement lorsque je suis en connexion avec des jeunes ou des enfants décédés.


Une des expériences les plus fortes pour moi fut lorsqu’un jeune homme qui s’était suicidé a fait explicitement la demande à sa mère de se séparer de  diverses affaires lui  ayant appartenu. Elle les gardait dans une armoire après des années et surtout de donner son instrument de musique. Il n’en aurait plus jamais besoin.  Il était temps que sa mère s’occupe de son frère cadet, qu’elle se rende compte qu’il existait et qu’il avait besoin de son amour. Il lui a même demandé de prendre soin d’elle, de soigner son apparence, de refaire le chignon qu’il aimait tant lorsqu’il était enfant. Message d’une vive intensité transcrit vraiment avec les mots du défunt. Sa mère était impressionnée de retrouver le propre langage de son fils dans ma bouche. J’avoue bien humblement que là aussi mes larmes obstruaient ma vue. Aujourd’hui je suis heureuse de rencontrer cette femme, sereine, attentive à son fils cadet, à son mari et avec une élégance retrouvée. Ces messages lui ont certainement donné la force de faire son deuil et d’aller de l’avant par respect  pour son cher fils décédé. Il lui a fait comprendre qu’il était enfin heureux, qu’il n’aurait plus pu vivre avec ses dépendances et que là où il se trouvait la Vie lui était légère et qu’il les aimait.
Comme je l’ai dit précédemment, chacun est médium. Il suffit d’accepter d’ouvrir le canal de conscience selon son ressenti, sa personnalité.

Je me pose toujours la question de savoir si ce qui est transmis est utile pour la personne. Va-t-elle être mieux après ces messages ? En toute honnêteté je le demande à l’esprit qui veut entrer en contact avec mon consultant. Ensuite je transmets le message.

Ces messages sont empreints de tendresse, très souvent aussi de notes d’humour qui permettent de prendre du recul face au drame de la séparation, l’angoisse cède la place à l’espoir !

Il est important aussi que la personne sache capter et voir  les signes qui éclaireront sa vie ; elle se fera plus confiance, elle trouvera du réconfort en pensant que la personne décédée l’accompagne et la soutient à chaque instant de son cheminement terrestre. Une chose est primordiale pour moi, ne pas rendre le consultant dépendant de la médiumnité, lui faire comprendre qu’il n’est pas nécessaire de vouloir plusieurs fois dans l’année  entrer en contact avec la personne décédée.

Les êtres angoissés ou n’ayant plus goût à la vie, n’ayant pas effectué le deuil retrouvent espoir en étant en contact avec des défunts. Elles se reprennent très souvent en mains car elles savent que quelqu’un les accompagnent et les soutiennent dans toutes leurs épreuves.

C’est avec plaisir que je partagerai avec vous chers lecteurs, ces belles leçons d’espoir et de tendresse qui illuminent mes pas dans la pratique quotidienne de la médiumnité.  Merci la Vie et merci à mes Guides de Lumière. 

Danièle  Liardet,

Thérapeute-passerelle (www.vivrezen.ch)                                                                   

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Article proposé par : Danièle Liardet www.vivrezen.ch